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H et Y vont en bateau

5 novembre 2012

Sus à St Emilion

8 octobre 2012


On a quitté la Garonne pour remonter la Dordogne. Malheureusement le temps reste très gris et pour les photos c'est tristounet. Dommage car c'est vraiment joli. Re-cabanes de pêcheurs le long des berges. Re-confusion sur le sens du courant qui fait qu'on ne sait jamais si on remonte ou on descend la rivière.

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Le bateau s'arrête à Libourne, une petite ville qui a l'air pittoresque avec un pont comme celui de Bordeaux qui lui même ressemble à celui de Toulouse, mais pas de visite prévue. Sous la pluie, on part en bus pour Saint-Emilion. 

P1000589     Ca c'est notre bateau à Libourne. Remarquez la couleur de l'eau. Elle est toujours chocolat, de l'estuaire de la Gironde jusque loin à l'intérieur des terres non pas à cause de la pluie ni de la pollution mais à cause des marées qui font un remue-ménage vigoureux tout le temps. Les poissons doivent avoir des radars. Ca ne donne pas envie de se baigner et pourtant nous avons vu des gens qui faisait du scooter sur l'eau. Faut pas avoir peur de tomber dedans.

Et en dessous c'est Saint-Emilion.  

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Visite de Saint Emilion et de son église troglodyte (XI ème siècle au départ). Photos interdites, ce qui est vraiment dommage car c’est hallucinant.  C'était l'idée farfelue d'un mec de retour de croisade qui voulait assurer son salut. A l'entrée il y a un puit creusé en spirale vers le haut qui représente la montée des âmes vers le ciel (au-dessus parait-il, se trouve le cimetière). Les piliers, la voute, les fenêtres (voir photo), tout est creusé dans le rocher. C’est grand, sombre et monumental. Comme il manque des lampes, on ne voit pas bien les sculptures mais croyez-moi, c'est impressionnant.

Le village lui même est très pittoresque avec ce qu'il faut de vieilles maisons à encorbellement, de rues très pentues et beaucoup de couvents et de monastères, tous transformés de nos jours mais encore debout. Pour un si petit endroit. c'est pas mal. Par contre pas une seule carte postale de l'église.On s'attarde autant qu'on peut mais on doit rejoindre le bus pour aller visiter le domaine de Franc-Mayne. Je mets quand même une vue des vignes pour donner une idée générale du paysage.

P1000604  et là, le soleil est sorti exceptionnellement.

Château de Franc-Mayne. De nouveau un anglais nous guide pour la visite de la cave, cave au propre comme au figuré car elle est construite dans des catacombes, creusées dans le calcaire, une manie du pays. Très impressionnant aussi. Seule une petite partie de la cave sert pour le vin. Dans le temps on pouvait passer d'un endroit à l'autre à l'abri. Notez la grille qui protège l'accès. Vu le prix des bouteilles, on comprend car certaines ici sont très anciennes.

On goûte le vin, on y prend goût à la dégustation même si nous on n’est pas des experts. C'est le pied, on peut goûter trois vins différents et on a même le temps d'y prendre du plaisir.

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Et puis on est bien obligé de retourner sur le bateau pour une dernière après-midi de navigation pour redescendre vers Bordeaux. Il fait presque beau. On repasse les petites cabanes et des villages troglodytes anonymes mais très jolis quand même. Je vous colle une photo d'ambiance où l'on voit que ce n'est pas la foule sur le pont.

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Retour à Bordeaux, on retrouve le quai sous lequel on s'amarre. Dernière soirée à bord. On ne regrettera pas les autres occupants de notre table qui sont amicaux sans plus. Par contre on regrette de ne pas avoir le temps de visiter Bordeaux, mais comme il pleut... ce sera pour une prochaine fois.

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Dernier coucou aux flèches de St Michel, au quai, au pont, dernière balade et photo souvenir par une gentille touriste.

 

 

 

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4 novembre 2012

Ah! le Médoc

7 octobre 2012

Visite du Médoc : Première cave, premier grand cru Château Giscours, à côté de Margaux. Très intéressant. C'est un jeune anglais qui nous fait visiter. Je ne connaissais pas toutes les opérations nécessaires pour faire le vin. Ils ont même une machine incroyable pour faire un premier tri des grains de raisin (après, c’est trié à la main, ici  tout est fait main, c’est fou). Et une machine pour filtrer, et des barriques qui valent des mille et des cent pièce, et qu’ils commandent spécialement pour modifier le goût final du vin (on voit écrit « noisette » sur certaines si vous agrandissez la photo).

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Ci-dessous, Château Margaux, un domaine très privé que nous ne voyons que de l’extérieur. Il faut être invité pour pénétrer. Au fait, les prix si ça vous tente : un château Petrus se négocie aux environs de 4600 euros. Une bouteille premier prix de château Giscours (ci-dessous à droite) est plutôt 50 euros. Le vin qu’on boit à table sur le bateau tourne entre 18 (le rosé) et 38 euros la bouteille. Une misère!

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En passant, saviez-vous que la classification "premier grand cru classé" etc... a été établie une fois pour toutes en 1855 pour l'exposition universelle de Paris sous Napoléon III. Depuis rien ne change, on peut en sortir mais on ne peut pas y rentrer d'où une nouvelle classification en "grands crus bourgeois" par les frustrés du premier classement. C'est une histoire fascinante à lire que j'ai regardée sur internet avant le départ. (www.crusclasses.com)

Quand on rentre le soir, on essaie de se souvenir des goûts et des saveurs pour comparer avec la bouteille qu'on se fait apporter sur la table. Au fait, le chef cuisinier est excellent, les repas sont délicieux, la présentation magnifique et les menus très carnés, tant pis pour moi. Ils arrivent quand même à servir tout le monde en un temps record même si je pense que pas un seul serveur/serveuse ne parle français.

4 novembre 2012

Bienvenue au troisième âge

5 octobre 2012

Arrivée à Bordeaux pour notre première expérience de croisière. Il fait chaud, on ne voit pas de bateau le long du quai car nous ignorons que la marée est basse et le bateau donc invisible. En fait, il y a 6 mètres de différence entre la marée haute et basse. On finit par trouver un petit drapeau qui nous indique l'accès.

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L’accueil est royal avec des hommes d’équipage accueillants partout. La cabine est grande et les fenêtres (on ne peut pas parler de hublots vu la taille) donnent sur le côté fleuve. Tant mieux car, toujours à cause de la marée, les passagers de l’autre côté ne voient qu’un mur.

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A gauche Yves dans la partie salon, à droite, moi sur les lits (hélas) jumeaux. De la fenêtre, on voit passer le courant, c'est très sympa. On a l'impression de voyager très vite.

Dans le soir qui tombe, on voit le pont St Pierre de Bordeaux et on peut encore voir clairement le bateau qui transporte les morceaux d’A380. I am thrilled ! J'ai passé des heures à en parler et je ne l'avais jamais vu.

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Après le repas, il pleut mais nous allons quand même explorer Bordeaux dans la meilleure des traditions 3me âge : tour en bus, arrêt devant certains monuments et lente progression des passagers. Jamais vu autant de feux rouges sur une même place, Bordeaux doit détenir un record.

P1000555   Ca c'est la fontaine des Girondins, au centre de Bordeaux. Du pur 19 ème je crois.

Entre temps la marée est montée (des fameux 6 mètres) et on part enfin en croisière. Il y a un pont dit « sun deck » mais on ne verra jamais beaucoup le soleil. C’est très sympa de flotter sur la Garonne. On a l’impression d’aller vite et lentement à la fois suivant à quel niveau on se situe par rapport à l’eau. A cause de la marée, on ne sait jamais dans quel sens elle coule vraîment ce qui est bizarre.

 

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et ça, c'est le sun deck, photo prise quand il faisait encore un peu soleil. Le bateau est long de 110m donc on a beaucoup de place, même s'il y a quelque 150 passagers. A droite Yves à la proue du bateu sur ciel d'orage.

6 octobre 2012

P1000586 Vue de la salle à manger au petit déjeuner avant l'arrivée des autres passagers. Faut bien dire que c'est très luxueux. Il fait noir sans doute parce qu'on doit être sous le niveau d'un quai.

Dans la matinée, on attendait de voir le mascaret (là où la marée montante rencontre le courant descendant en faisant une grosse vague) mais il est tellement petit qu’on le passe sans le voir. Par contre on voit des tas de cabanes de pêcheurs avec les filets carrés accrochés à des perches.

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Premier arrêt à Roquetaillade, superbe château privé que nous visitons avec un(e) guide qui est bizarrement anglaise et anorexique. Influence anglaise partout dans la région car dans les vignes aussi les guides sont anglais. L'après-midi, visite des crus de Sauternes mais déception, on ne voit qu'une propriété (et même pas la cave) et on ne goute qu'un vin. Par contre on apprend que les vendanges de Sauternes sont faites à la main, non pas grappe par grappe mais grain par grain car il faut que les grains soient enrobés de la fameuse moisissure noble (botrytis) qui leur donne ce goût distinctif. Donc, grain par grain ce qui signifie que parfois, il faut passer jusqu'à 10 fois dans une rangée de vignes pour ramasser tous le raisin. Ce qui explique quelque peu les prix du Sauternes.

 

P1000562Ci-dessous:  Dans la porte de la ville de Cadillac (oui, oui, comme les voitures, il y a toute une histoire derrière), échelle des crues de la Garonne qui fait froid dans le dos et visite éclair (mais toujours à vitesse d'escargot) de la petite cité, son marché, ses remparts etc… avant de rejoindre le bateau. A cause de la marée, toujours elle, parfois on monte, parfois on descend pas mal pour monter à bord.

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